lundi 26 septembre 2011

Voyageur , accepte le retour

Il n' est plus place en toi pour de nouveaux rivages ,disait le poète ; et en effet tout a une fin sauf la banane qui en a 2 a rajouté un poète ivoirien justement tombé dans l' oubli et c' est donc le dernier matin en ce camping de la plage de Pahia où l' ambiance est sereine au lever du soleil
Petit dej , regards attendris aux douches collectives à la cuisine collective et sa délicieuse odeur d' eggs and bacon qui donne envie de retourner à la douche ;
on démarre le camion , et mettons le clignotant à gauche , en effet nous n' avons pas assez de temps pour faire le tour du Cape North qui est pourtant un grand classique , et c' est la loi du genre , nous avons été obligés de faire des choix , en fonction du rugby , du temps et des kilometres et avons par conséquent dû zapper un certain nombre de destinations qui auraient certainement mérité le voyage.
Nous traversons donc la péninsule d' ouest en est , abandonnant la côte pacifique pour retrouver la mer de Tasmanie dans un village qui s' appelle Oponini , caractérisé par de grandes dunes de sable (142 mètres)où l' on peut s' adonner aux joies du sandboarding : dévaler les pentes sablonneuses sur une planche et finir dans la mer .
Notre destination préférentielle est la Wapuoi Forest où persistent quelques specimen de Karui , un arbre mythique pour les maoris , en ce qu' il relie les forces du ciel et de la terre ; le plus grand d' entre eux mesure plus de 50 mètres de haut , 13 de circonférence et qu' il aurait 1200 ans , on estime qu' il remonte à Charlemagne , immortel inventeur fou de l' école ;
nous essayons de le prendre en photo mais c' est impossible faute du recul nécessaire , en effet ce colosse a des pieds d' argile puisqu' il est interdit de piétiner autour de lui et le visiteur est tenu de rester sur un plancher spécialement aménagé , avant que d' être invité avant de quitter les lieux à bien nettoyer ses chaussures avant de sortir de la forêt !
Avant de changer de coin , nous faisons un détour par un chemin en terre , gravel road qui ne se traduit pas par route graveleuse , pour trouver une tour d' observation de laquelle il est possible de voir les quelques arbres les plus remarquables ,mais le temps est gris et cette observation un peu décevante.
50 kms plus loin , nous nous arrêtons à Dargaville dont la spécialité est la kumara , patate douce,dont nous ferons notre déjeuner en accompagnement d' un poisson , frais , même pas pané dont nous nous régalerons , j' ajouterai que la dernière gorgée de bière "tap beer" ne fut pas un plaisir minuscule ;
encore 180 kms pour rentrer à Auckland (nous aurons parcouru en tout près de 5000 kms ), par la route de la veille à la fin ;
mieux reveillés sans doute , nous découvrirons que le péage se paie à des bornes sur des aires et nous acquitterons de notre trajet aller retour , pour arriver enfin à Auckland où le passage sur le Harbour Bridge nous gratifiera de très jolies vues de la ville (il faudra demander à Bruno , parce que moi je conduisais , et sur une autoroute à 3 voies , c' est pas évident de s' arrêter pour faire du reportage),;
il est 17 h , apparemment l' heure de la sortie des bureaux , et comme dans toutes les villes de plus d' 1 million d' habitants , à cette heure là , ça bouchonne : nous finirons donc la travaersée de la ville au pas , avant que Carmen nous guide à notre dernier camping qui exceptionnellement ne sera pas celui de la plage mais celui de l' aeroport !
Il nous reste à faire les sacs et ranger le camping car que nous restituons demain matin avant de prendre l' avion , donc il faut que je vous laisse ...
La suite de vive voix , bons baisers et à bientôt








 

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