jeudi 22 septembre 2011

Recherche baleine desespérément













5.55 am , une forte secousse ébranle le camping car , que j' évalue à force 3 sur l' echelle sïmple de Richter , tremblement de terre , non , heureusement ce n' est que bruno qui a décidé de se lever et est descendu avec grâce et légéreté de sa couchette , c' est donc celà le branlebas ....
Petit dej expédié , feuilleton douche vaisselle chaque jour recommencé mais ces facétieux nziens inventent toujours quelque chose pour nous étonner : ainsi aujourd' hui le douche est donnée pour 6 mn mais 1 mn avant la fin , le système gratifie systématiquement d' un jet d 'eau froid e pour lui indiquer la fin prochaine de la douche , ce qui en l' espèce conduit à la fin immédiate du cargol congelé ....
Une fois exprimé mon tempérament râleur et franchouillard , nous pouvons gagner le quai d' embarquement pour le Whale watching , nous payons , puis sommes briefés sur les règles de sécurité et enfin convoyés en bus vers le bateau ; il fait apparemment beau , le soleil levant illumine les sommets enneigés , bref le paysage est toujours aussi féerique
Et nous voilà partis pour une navigation sur un magnifique catamaran à moteur , largement vitré pour une navigation rapide de deux heures à la poursuite de ces fameux cétacés....
Et voilà , tous les souvenirs lucides que j' ai gardés de cette matinée , car rapidement emporté par la houle qui nous traine , nous entraine , j' ai été gagné par le sea sickness , le mal de mer particulièrement émétisant , et je n' ai vu du reste que la croisière que le fond du sac à papier prévu à cet effet
Ce bateau s' est mis à ressembler au radeau de la méduse , car je n' étais pas le seul dans cette inconfortable situation , et en guise de cri du cachelot , j' ai plutot entendu les râles gutturaux de mes compagnons d' infortune utilisateurs de salvateurs sachets vomitoires , l' hotesse de bord courant de l' un à l' autre pour distribuer à profusion des kleenex
Bruno gaillard quant à lui mais compatissant gardait l' espoir que cette aventure ne soit pas un fiasco complet , las , ce devait être jour de RTT pour les cétacés de Kaikoura , puisque nul n' en vit la queue d' un et notamment pas le celèbre tail slapping que nous ne continuerons à connaître que grâce aux cartes postales et aux boites cylindriques de sel marin .
Nous ne vîmes donc en tout et pour tout que un demi dauphin, ce qui ne représente pas grand chose et une otarie égarée (car il en va des otaries comme des brebis) et myope qui avait apparemment flashé sur Bruno au cours de notre expédition de la veille
Nous étions donc absolument le même nombre en arrivant au port , mais plus legers pour certains dont les visages s' étaient parés de magnifiques nuances verdâtres ; les nziens sont des gens réglo , ils nous ont remboursés 80% du billet nous n' aurons donc pas vidé notre bas de laine pour ces baleines.
Nous découvrons également que le prochain départ est cancelled , la sea étant considérée comme rough (verification faite dans le dictionnaire , la traduction la moins péjorative est "agitée"
Un peu chancelant et soutenu par Bruno , d' une totale bienveillance en la circonstance , nous sommes allés prendre un grand bol d' air , toujours au bord de la mer , mais du bon côté cette fois et au bout de quelques minutes de ce traitement une bonne ballade avecle soleil , les paysages et toujours des otaries qui font les stars sur les rochers tout près de la promenade (apparemment pour Bruno , ça ne s' est pas fait , il a de manière très chevaleresque invoqué son statut matrimonial pour ne pas froisser l' impétrante , mais à y bien regarder la fourrure de l' otarie est infroissable) la forme est revenue , et nous avons pu nous sustenter convenablement (enfin sans graisses saturées frites pour moi)avant de reprendre la route pour Picton où le ferry nous attend (gloups , encore du bateau)pour revenir sur Wellington
Pas de précipitation , le check in pour le ferry est à 18 heures et nous n' avons que 150 kms à parcourir , nous prenons donc notre temps , reprenant la route empruntée la veille , avec les mêmes magnifiques paysages à la différence près que le Pacifique toujours aussi bleu est à droite puisque nous sommes dans l' autre sens (ça suit , au fond ?), les baraques à frites qui sont ici des baraques à langouste etc, etc....(cf supra)-NDLR le s à frite et pas à langouste est volontaire , le prix n' étant pas le même
Une fois à Picton , nous posons le camion pour un petit tour de ville à pied en attendant l' heure du bateau que nous atteindrons sans autre embûche qu' un passage à niveau Nzien mal interprété (c' était le premier depuis le départ) , ce qui me conduira à une marche arrière un peu brutale pour éviter que la barrière ne s' abaisse sur notre zoli camion , auquel nous avons pour l' instant evité l' offense d' une moindre éraflure
A l' heure où j' écris ces lignes nous sommes installés dans un salon de ce bateau qui a vécu sa première vie en Scandinavie , la mer est calme mais nous ne sommes pas encore sortis du fjord et je croise les doigts ;
en cas de nouvelle avarie , je vous résume la suite , arrivée à Wellington en soirée , nuit au Waterfront Park , le même qu' il y a trois jours , sur les quais , pas très glamour mais le plus pratique ;
demain , nous entamons la remontée sur Auckland (10 heures de route)où nous souhaitons arriver samedi à midi , car c' est le jour du match que la nzie semble attendre depuis 4 ans , le match du black out , comme le précisent de nombreuses affiches visibles en ville , la revanche de Cardiff2007
Donc demain campervan toute la journée , je ne suis pas sûr d' avoir aussi épique qu' aujourd' hui à raconter et vous dis donc à bientôt
PS : vous aurez remarqué que bien que soucieux de diffuser sur l' ensemble de la planète l' esprit français , j' ai mis un point d' honneur à ne faire aucun jeu de mots avec cétacé ou cachalot







 

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